philosophie de l'assurance

Et si l'assurance n'existait pas ?

Pourquoi ne pas envisager la vie sans payer des primes d'assurances ?

Puisque de toute façon les risques font partie de la vie et parce que nous tirons bien plus de leçons de nos échecs ne vaut-il pas mieux accepter ce que la  vie nous réserve pour mieux nous relever ensuite ?

Ne dit-on pas que d'un mal on tire toujours un bien ? 

Ce mode de pensée est séduisant et fait partie d'un courant qui tend à soumettre l'homme à la nature, à accepter les "accidents de parcours" comme autant de signes permettant à l'homme sensible de s'améliorer. Optimisme et déterminisme peuvent caractériser ce courant de pensée qui pose comme postulat de base que les seules valeurs sont immatérielles, le reste sont des futilités.

Pour ceux qui adoptent ce mode de pensée, prendre des risques et s'assurer sont des actes contradictoires : prendre des risques c'est les assumer.

Or précisément, si la prise de risque est l'essence même de la vie car elle permet d'avancer, l'assurance est un fabuleux moteur aux aventuriers modernes. Car si l'assurance n'a pas vocation à limiter ou empêcher la survenance d'un sinistre, elle permet à celui qui prend des risques -souvent par nécessité- de pouvoir continuer d'en prendre.

Ramené au monde de l'entreprise, l'assurance est un formidable vecteur de croissance qui -si le sinistre se réalise- permettra d'envisager une seconde vie.

Par la combinaison de deux pensées, nous pouvons ainsi conclure que si "tout ce qui existe dans l'univers est le fruit du hasard et de la nécessité" (Démocrite), "il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions" (Rudyard Kipling).